Le Président de la République Emmanuel Macron a annoncé, dans son allocution - du 13 avril 2020, que les "frontières avec les pays non-européens resteraient fermées jusqu'à nouvel ordre." Les frontières de l'espace Schengen sont, en effet, fermées depuis le 17 mars 2020.
Dans une visioconférence avec les partenaires sociaux tenue le 10 avril, le chef de l'Etat évoquait même une fermeture jusqu'en septembre 2020.
Selon Emmanuel Macron, cette décision serait justifiée par le fait que l'épidémie, désormais mondiale, n'évolue pas au même rythme dans chaque pays.
Le Président aurait, entre autre, cité l'exemple des Etats-Unis, où la crise du Coronavirus est décalée de plusieurs semaines et qui atteindra donc le pic plus tard ; mais aussi celui de l'Afrique, où la situation évolue différemment. De plus, en Asie, un second pic n'est pas encore exclu.
Une réflexion qui appuie les propos tenus par la Ministre de la Transition écologique, Elisabeth Borne, qui précisait, mercredi dernier : "Aujourd'hui ce n'est pas le moment d'acheter un billet pour partir à l'autre bout de la planète avec toutes les incertitudes qu'on peut avoir sur ce que sera l'état de l'épidémie".
S'il est évident qu'une partie des français risque d'être déçue de devoir annuler leurs vacances à l'étranger cet été ou de ne pas être en mesure de retrouver leurs proches qui vivent en dehors de l'Europe, et que cette mesure aura un impact négatif pour les voyagistes et les compagnies d'aviation, tout est fait pour protéger les citoyens européens.
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